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  • kfatoumata

Se tromper de combat est la bêtise suprême des afro activistes sans base sociale.

Dernière mise à jour : 25 août 2020

Nous assistons à une avalanche d’activistes révoltés qui n’ont visiblement pas encore fait la paix avec eux-même. Leur colère monumentale qu’ils transposent sur tous ceux qui ne pensent pas comme eux est une nouvelle dictature qu’il faut vite remettre à sa place sous peine de vivre quotidiennement sous le harcèlement de personnalités mesquines, intolérantes et manipulatrices à la limite de la perversité.


Penser que l’on va sortir l’Afrique du marasme en occultant le monde est une bêtise enfantine sans objet. Le monde est pluriel et d’une beauté époustouflante, aimer Sangha le magnifique pays Dogon dans toutes ses dimensions, n’empêche pas d’apprécier la superbe et merveilleuse grande bibliothèque de Maisonneuve à Montréal, ni de savourer l’apothéose d’un coucher de soleil du côté d’Izmir en Turquie, encore moins la beauté et la fraicheur de la Casbah d’Alger la blanche, voire la généreuse d'une amicale hospitalité à Detroit antre de l’industrie automobile américaine, sans parler de la pratique de l’art sublime et délicat du pourparler avec les pêcheurs de Soumbédioune et de Yarakh au Sénégal. Tout cela est grâce.


L’Afrique a connu quelques siècles nauséabonds d’oppression, nous le savons tous, nous en avons pris acte, et nous avons réclamé repentance et excuses de la part des oppresseurs. C’est une démarche importante et juste.


Maintenant, il faut oser se regarder dans la glace et sortir du jeu réducteur ‘de tout est de la faute à autrui’. Non, nous avons notre part de responsabilité et nous devons l’assumer, nous devons donner aux jeunes l’espoir du ‘tout est possible’ en Afrique et non leur servir au quotidien des jérémiades stériles. Cessons de leur obstruer la vue en ne leur servant qu'un pseudo modèle africain totalitaire. J’en ai peur.


Il y a une limite à faire l’autruche, se poser hors de son pays natal, sans jamais oser critiquer une seule seconde les problématiques socioéconomiques ni les atteintes aux droits humains qui s’y déroulent et vouloir s’ériger à travers les réseaux sociaux en donneurs de leçons panafricanistes, NON. Basta. Les meilleures plaisanteries sont les plus courtes.



Fatoumata KANE







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